Refusons le Green Washing de l’initiative populaire 181

Créer des emplois et diminuer le temps de travail sans toucher au salaire et sans répercussions négatives sur notre économie ? L’initiative 1000 emplois joue de la flûte pour nous amadouer. Mais le charme ne prend pas, on n’avale pas des couleuvres si facilement.

L’initiative populaire 181 intitulée « Pour la création d’emplois sociaux et écologiques et la réduction de la durée du travail (initiative 1000 emplois) est un bon exemple de Green Washing éhonté. On nous promet d’une part la création par l’Etat de 1000 emplois par an, principalement dans les domaines sanitaires, sociaux, des soins et de la transition écologique tant que le taux de chômage restera élevé. Mais il est également question d’un encouragement à la réduction de la durée de travail hebdomadaire, sans réduction de salaire, de 41 à 32 heures d’ici 2030.

Le Green Washing ou écoblanchiment en français, est un procédé marketing astucieux mais frauduleux, qui a réussi à racheter une virginité verte à des entreprises parmi les moins attentives à notre santé et à la préservation de l’environnement. Il s’agit de promouvoir une image de marque plus responsable, éthique et écologique qu’elle ne l’est en réalité. L’initiative 181 va encore plus loin en nous proposant un cocktail fallacieux d’idées irréalistes.

Améliorer notre qualité de vie, concilier au mieux le travail et la vie privée, doit être une préoccupation du monde économique, tout comme le respect de l’environnement, mais pas au détriment du bon sens.

Aucun élément de cette initiative n’est cohérent. Si l’on peut effectivement déplorer que des genevoises et des genevois soient au chômage, le problème ne vient pas du nombre de postes, à savoir environ 400’000 pour seulement 240’000 personnes actives. La création de 1000 emplois supplémentaires ne saurait garantir une baisse du chômage.

Le modèle des 35 heures a-t-il apporté quelque chose à la France ? Oui. Des problèmes ! Veut-on, nous aussi, tuer notre compétitivité ? Causer la délocalisation de nombreux emplois ? Non. Alors ne laissons pas Genève céder à cette imposture qui va prétériter notre attractivité.

C’est pourquoi l’UDC Genève – à l’instar du Grand Conseil et du Conseil d’Etat – invite les citoyennes et les citoyens à voter NON et à refuser l’objet n°1 le 18 juin prochain.

 

Pour tout renseignement

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale : 079 874 83 97

Cédric Pilatti, membre du Comité directeur : 076 416 37 16

Partager l'article :