Le printemps dernier, l’Université de Genève a été le théâtre de débordements et d’occupations consécutives à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël. Sous couvert de revendications propalestiniennes, l’Université s’est retrouvée prise en otage par des extrémistes, devenant le centre de revendications politiques violentes et non plus un lieu de recherche et de savoir. Pour que Genève ne vienne plus à subir un tel affront, notre député Stéphane Florey dépose un projet de loi prévoyant que l’Université observe une stricte neutralité politique et religieuse et que toute manifestation de nature politique ou religieuse est interdite à l’intérieur de ses bâtiments.
L’Université a connu d’autres débordements comme des « expositions » faisant l’apologie du Hamas, sans oublier la présence d’affiches « intifada jusqu’à la victoire » posées par des associations reconnues. Le plus regrettable étant l’absence de réaction immédiate face aux manifestations organisées à l’intérieur des bâtiments universitaires, qui permet de donner une tribune à toutes sortes de revendications extrêmes ou antisémites.
Notre Université doit d’abord être un lieu de formation et de recherche et non de militantisme, qui plus est générateur de peur. Les étudiants et le corps enseignant, indépendamment de leur origine ou de leur confession ne devraient pas être confrontés à de telles actions, et ne plus se sentir en sécurité dans notre Université. L’objectif du projet de loi est également de donner à l’Université les moyens de mettre immédiatement fin aux actes de propagande politique ou religieuse qui viendraient à se produire en ses murs et d’éviter ainsi que ce genre d’événement se reproduise.
Pour tous renseignements :
Stéphane Florey, député, auteur du projet de loi, 079 / 471 44 85
Lionel Dugerdil, président et député, 079 / 642 56 32