L’UDC approuve l’effort de chaque être humain à trouver le bonheur et la sérénité. Pour ce faire, il doit être en capacité de pouvoir décider et assumer ses choix sans pressions ni contraintes. D’une manière générale, dans notre société, le principe est acquis, notamment au niveau démocratique. Cela dit, les femmes sont loin d’être en mesure de prendre librement leur destin en mains. De nombreux obstacles demeurent, qui contrarient les choix qu’une femme voudrait faire. Tout d’abord, on ne peut être libre qu’en sécurité et dans ce domaine, il reste bien à faire. L’égalité des sexes est consacrée depuis longtemps mais peine à s’imposer, notamment au niveau professionnel. À eux seuls, ces deux points restreignent le libre arbitre féminin, imposant des contraintes dont nous devons nous débarrasser.
La violence verbale est souvent le prélude à la violence physique et doit être combattue à ce titre. Les propos dégradants à l’encontre des femmes sont intolérables et doivent être punis énergiquement, même et peut-être surtout lorsqu’ils sont de nature religieuse. Comment promouvoir le respect de la femme si les pouvoirs publics ne réagissent pas lorsqu’une femme non voilée est assimilée à une pièce de monnaie qui passe de mains en mains, méritant la lapidation en cas d’adultère ?
Au niveau violences domestiques, il est certes illusoire de vouloir changer certains travers humains, aussi regrettables soient-ils, mais des solutions existent pour préserver l’intégrité corporelle des victimes. L’usage systématique du bracelet électronique actif permet d’empêcher un auteur de s’approcher de sa proie. Au vu du nombre de femmes gravement blessées, voire tuées chaque année, il est plus que temps de généraliser l’usage d’une technologie qui sauve des vies mais qui peine à être appliquée faute de réelle volonté politique. Il convient également de tenir compte du fait que la violence à l’égard des femmes présente une composante culturelle et religieuse non négligeable, notamment eu égard au fait que l’Islam voit la femme comme un être humain de seconde zone.
Cette conception n’a pas sa place chez nous, elle doit être vigoureusement rejetée, ses promoteurs de nationalité étrangère expulsés. On ne peut tolérer que sous couvert de liberté religieuse, de tolérance mal comprise, on puisse encore enseigner à la jeunesse le fait que la femme n’est pas l’égale de l’homme, qu’elle lui est soumise et dépend de ses décisions. La religion ne peut s’exercer que dans le cadre de la loi, aucun accommodement raisonnable ne peut être toléré faute de quoi l’égalité des sexes restera une chimère.
Autre élément désécurisant pour la femme, le harcèlement sexuel, tout particulièrement au travail. Les victimes sont trop souvent enfermées dans le silence de peur de perdre leur emploi. Les plaisanteries graveleuses, les gestes déplacés n’ont pas leur place dans notre société. Victimes et auteurs doivent le savoir, les pouvoirs publics ayant à corriger les comportements déviants.
En matière de viol, la tolérance zéro est la seule réponse. On ne saurait admettre qu’un auteur bénéficie d’une remise de peine sous prétexte que sa victime était légèrement vêtue ou faisait la fête. En toutes circonstances, la femme est propriétaire de son corps et décide seule de la façon dont elle se laisse approcher.
L’expulsion des violeurs étrangers devrait aller de soi conformément à la loi mais on trouve trop souvent des magistrats qui renoncent à cette peine pour divers motifs, notamment l’inconfort qu’une expulsion présenterait pour l’agresseur. C’est à la victime qu’on doit des égards, non au violeur qui est responsable de son sort, contrairement à sa proie.
Egalité
Les choses s’améliorent lentement dans le domaine de l’égalité hommes-femmes mais il reste bien à faire, surtout lorsque des revendications de nature religieuse prétendent traiter différemment garçons et filles. Le port du voile constitue l’une des manifestations les plus visibles de la domination masculine. L’acceptation de l’initiative contre la burqa a constitué un signal fort à cet égard. Le refus de participer aux cours de gymnastique ou de natation pour les filles constitue une discrimination évidente qu’on ne saurait tolérer fut-ce au nom d’une religion. Dans le domaine de la formation, les professions et études sont désormais accessibles indifféremment aux deux sexes, ce n’est qu’après que les chose se gâtent. Selon le Bureau fédéral de l’égalité entre hommes et femmes,« on parle de discrimination à l’emploi lorsqu’une femme, à qualifications égales, a moins de chances d’être engagée, de suivre une formation continue, d’être promue et d’accéder à des fonctions exigeantes. Si, pour un travail égal ou de valeur égale, elle perçoit une rémunération différente que celle d’un homme, on a affaire à une discrimination salariale. » Il n’appartient pas à l’Etat de se mêler des choix du couple, la répartition des tâches relevant de l’intimité. Les pouvoirs publics doivent surtout créer les conditions pour permettre le maintien, respectivement le retour des femmes sur le marché du travail.
A l’heure actuelle, de précieuses compétences sont trop souvent perdues pour cause de maternité. Le maintien des connaissances professionnelles est souvent problématique et péjore les chances de retrouver un travail lorsque la femme souhaite reprendre sa carrière. Dans ces conditions, il est essentiel de garantir un nombre suffisant de structures d’accueil en rendant cette compétence aux communes qui savent comment procéder sur le terrain. Les prescriptions tatillonnes, les exigences démesurées formulées par l’Etat ne servent guère qu’à augmenter les prix journaliers, l’Etat ayant ensuite recours à l’impôt pour financer des structures qu’il a rendues prohibitives pour la plupart des familles. L’école doit également jouer son rôle par le biais de la généralisation de la journée continue, à l’instar de ce qui se fait dans le canton de Berne.
Liberté
Dès lors que les contraintes auxquelles les femmes sont soumises trouvent des solutions, une véritable liberté de la femme peut être envisagée. Dans l’espace public comme en privé, les femmes doivent être préservées des comportements inconvenants voire violents. C’est le bien-être des victimes qui doit guider l’action de la justice, le sort de l’auteur n’étant que la conséquence de son propre comportement. A ce propos, la façon de se comporter, notamment en matière vestimentaire leur appartient et ne doit en aucun cas servir d’excuse en cas de dérapage verbal ou pire.
Au niveau économique, notre société a tout à y gagner en facilitant le maintien, respectivement le retour de la femme au travail. Le renouvellement générationnel se trouve facilité dans la mesure où maternité n’est plus synonyme de renoncement professionnel. Les entreprises bénéficient de compétences féminines locales qu’il n’est plus nécessaire d’aller chercher au loin. Ce point doit être accompagné de la taxation individuelle des couples mariés afin de ne pas pénaliser les conjoints ayant chacun une activité professionnelle.
L’UDC …
Ce que cela me rapporte :