Avenir de la Genève internationale : plan d’action demandé

Le Grand Conseil genevois adopte sans opposition la motion 3098 de l’UDC « Quelle Genève internationale pour demain ? » Avec la tendance consistant à se débarrasser de la dominance du monde occidental au profit notamment des BRICS, l’ONU sera un jour réformée ou remplacée par une organisation nouvelle reflétant mieux les rapports de force structurant le monde qui vient. Genève doit s’adapter à cette nouvelle réalité en identifiant les lignes de force, les organisations, les acteurs qui façonnent les évolutions en cours tout en préservant les acquis qui le méritent.

La Genève internationale et ses institutions sont associées au monde occidental tel qu’il se présentait au milieu du XXe siècle. Le constat : les pays dits du « Sud global » ou des « BRICS » sont en essor alors que la puissance des pays à l’origine de l’ONU politique est en déclin. Les grandes puissances et les BRICS s’organisent de leur côté et tendent à privilégier des formats de rencontre qui ne passent plus par Genève et certains pays ne considèrent même plus Genève comme une plateforme diplomatique utile et neutre. Pour ne rien arranger, la Suisse a vu sa crédibilité comme pays neutre reculer, alors que la neutralité est l’atout majeur de la Genève internationale.

Arrivant au constat qu’une réflexion sur l’avenir de la Genève internationale s’impose, le Grand Conseil demande au Conseil d’Etat de lui présenter une stratégie ainsi qu’un plan d’action garantissant les conditions-cadres nécessaires au maintien à long terme d’une Genève internationale, universelle, pertinente et efficace.

Pour plus d’informations :

Guy Mettan, député, rapporteur, 079/449 25 70

Lionel Dugerdil, président et député, 079/642 56 32

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