Clause de sauvegarde : le Conseil fédéral plus réaliste que le Conseil d’Etat

(UDC Genève, le 25 avril 2013) En reconduisant et en élargissant à l’ensemble des Etats membres de l’UE la clause de sauvegarde, le Conseil fédéral a pris une décision plus psychologique qu’efficace pour lutter contre la pression des travailleurs européens sur le marché de l’emploi suisse. Cette annonce ne suffira pas à aider les cantons frontières les plus touchés. En Suisse romande, un actif sur dix est un frontalier. Au Tessin, ce rapport est d’environ un sur quatre. Cependant, le Conseil fédéral montre ainsi tout de même qu’une partie du message donné non pas par les milieux économiques mais par la population qui souffre de l’ouverture des frontières a été entendu.

L’UDC Genève constate qu’il n’en est pas de même avec son gouvernement qui, contrairement au Conseil fédéral, a pris position contre la clause de sauvegarde. S’il en était besoin, cette seule décision suffirait à démontrer le fossé qui sépare l’Exécutif genevois de la population. La réalité du quotidien échappe à ces magistrats, obnubilés par une politique passéiste, réconfortés par de savantes statistiques et bénéficiant du soutien de toute une classe politique aux confortables salaires. L’UDC Genève constate une nouvelle fois ce faux discours et appelle les Genevois à ouvrir les yeux sur la dégradation de plus en plus rapide de la qualité de vie dans ce canton. Il y a des responsables, ceux-là mêmes qui se sont hier opposé à toute politique protectionniste et qui, aujourd’hui, ont refusé de reconduire la clause de sauvegarde. Peuple de Genève, il faudra vous en souvenir dans quelques mois et voter sans complexe pour les candidats de l’UDC.

La résolution déposée par les députés UDC « Appliquons la clause de sauvegarde, vite ! » n’est donc plus nécessaire. Elle sera retirée cet après-midi.

Renseignements :

Eric Bertinat, député, 076 391 25 03

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