Il faut vendre Naxoo, rapidement !

(UDC Ville de Genève, le 23 mai 2013) Depuis mai 2012, la commission des finances étudie la proposition de vente de Naxoo imaginée par le Conseil administratif. Tard hier soir, mercredi 23 mai, la commission a majoritairement décidé la vente des parts de Naxoo-022 Télégenève (51,1%) à UPC Cablecom (qui détient 49,9%) pour la somme de 57,5 millions. L’UDC-Ville de Genève a soutenu la vente et le prix de vente estimant principalement que plus le temps passe, plus la société (et la Ville de Genève) perd de son attractivité et par conséquent de son potentiel financier de rachat dans un secteur professionnel extrêmement compétitif et disposant de puissants moyens financiers.

De plus, la très mauvaise convention d’actionnaires signée en son temps par André Hediger et Cablecom empêche tout développement de 022 Télégenève puisqu’elle impose que les décisions importantes ne peuvent être prises qu’avec une majorité qualifiée de deux-tiers des voix. Rien ne peut donc se faire sans l’aval de Cablecom qui est lui-même à la fois actionnaire et concurrent direct. Cette situation schizophrénique paralyse totalement l’action de la Ville de Genève au sein de Naxoo comme ce fut le cas lorsqu’il fut question de proposer le triple play (TV, internet, téléphone), alors que de son côté Cablecom développe sur Genève la même offre…

La convention d’actionnaire passée en 2006 s’est révélée catastrophique et l’UDC-Ville de Genève ne peut que déplorer l’action du magistrat communiste d’alors. A présent, il n’est pas pensable de dénoncer cette convention sans mettre en péril la société. Le meilleur choix est donc de réaliser la vente au meilleur prix, ce que les services de Madame Salerno ont obtenu ainsi que des garanties sérieuses pour l’avenir du personnel de Naxoo qui vivait depuis 18 mois dans l’incertitude de la possible vente de 022 Télégenève.

Pour l’UDC-Ville de Genève, il n’est pas question de faire de 022 Télégenève un service public. S’entêter à conserver cette société anonyme dans le giron de la commune comme le souhaite Ensemble à gauche et le MCG n’aura pour seul résultat final que d’inscrire une nouvelle subvention, de plus en plus coûteuse, au budget. Si référendum il y a, l’UDC-Ville de Genève défendra sa position sans problème, tant il est évident que pour une fois la commune et ses citoyens-contribuables sont gagnants dans cette vente.

Pour information:

Eric Bertinat, Conseiller municipal Ville de Genève, chef de groupe, 076 391 25 03

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