Initiative pour les familles: pour tromper son oisiveté, le bureau fédéral de l’égalité se lance dans la campagne

(UDC Genève, le 25 octobre 2013)

Certains organes fédéraux s’ennuient ferme au point d’avoir le temps de critiquer les initiatives populaires, surtout celles émanant de l’UDC. Dernier cas en date : le bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG) qui par la voix de sa directrice s’exprime dans les médias contre l’initiative pour les familles. Inacceptable pour l’UDC, qui attend plus de retenue d’une personne à la tête d’un bureau fédéral.

Le Temps, autoproclamé « média suisse de référence », refuse de publier dans son intégralité la réponse de notre Conseillère nationale et candidate au Conseil d’Etat Céline Amaudruz aux propos de la directrice du BFEG. Refusant la censure du quotidien, nous reproduisons ci-dessous sa réponse :

« Le bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes présente ses domaines d’action autour de trois axes principaux que sont le droit, le travail et la lutte contre les violences domestiques. Il faut croire que ce bureau ne croule pas sous les dossiers, puisque sa directrice trouve le temps d’intervenir dans une campagne politique en disant tout le mal qu’elle pense de l’initiative pour les familles. Un citoyen peut bien entendu exprimer ses opinions. On attend toutefois une certaine retenue de ce citoyen à la tête d’un bureau fédéral, grassement rémunéré par des deniers publics. Il est tout à fait malvenu de prendre pour cible une initiative populaire pour relayer à cette occasion ses opinions personnelles et tenter de justifier un confortable salaire à la tête d’un bureau fédéral méconnu du public.

L’initiative pour les familles entend mettre fin à une inégalité, celle visant les familles qui gardent elles-mêmes leurs enfants et qui ne bénéficient pas à l’heure actuelle des allégements fiscaux dont bénéficient les parents faisant garder leurs enfants par des tiers. Inutile de peindre le diable sur la muraille : il s’agit simplement de reconnaître les efforts faits par ceux qui ont par exemple réduit leur temps de travail ou se sont organisés différemment pour garder leurs enfants. Le Peuple n’est pas appelé à trancher entre tel ou tel modèle familial, l’objectif de l’initiative étant de mettre sur un pied d’égalité tous les parents, qu’ils gardent eux-mêmes leurs enfants ou qu’ils les fassent garder par des tiers. Ainsi, les personnes estimant comme Madame Durrer que le parent s’occupant lui-même de la garde de ses enfants obéit à un modèle familial dépassé ne correspondant plus au fonctionnement de la société peuvent tout à fait continuer avec leur solution de garde actuelle. »

Pour tous renseignements :

Céline Amaudruz, présidente et conseillère nationale, 079 / 874 83 97

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