Mais où sont donc passés les mineurs non accompagnés ?
(UDC-Genève, 18 octobre 2021) La Tribune nous apporte une bonne nouvelle, les mineurs non accompagnés ont presque disparu de Genève. C’est bien mais comment se fait-ce ? L’action policière y est pour beaucoup. Face à la vague de vols commis par ces jeunes gens, la police a créé une brigade dédiée dont l’efficacité est à saluer. Les membres du groupe ont ainsi procédé à 245 arrestations entre le 1er juillet 2020 et le 15 septembre dernier. Sincère félicitations !
Manifestement, la peur du gendarme fonctionne. Selon une association gérant un programme d’accueil, les jeunes craignent la police compte tenu de la fréquence des contrôles et des condamnations les menant souvent en prison faute de pouvoir payer les sommes réclamées par la justice. L’action policière paie donc, ce sont les premiers intéressés, les délinquants qui le disent.
Bien évidemment, ce n’est pas du goût de la gauche qui regrette que la répression ait été choisie au détriment d’une prise en charge adéquate, s’inquiétant du respect que Genève accorde aux droits humains. N’en déplaise aux bonnes âmes, la prise en charge adéquate des délinquants, fussent-ils mineurs, relève de la police. Les droits humains ne constituent pas une excuse visant à exonérer les criminels de leurs responsabilités voire à leur permettre de poursuivre les activités délictueuses.
Lorsqu’on apporte la bonne réponse à un problème, on parvient très largement à le résoudre. L’opportunité de se balader dans nos rues sans se faire délester de son porte-monnaie, de son portable ou de se faire casser la figure fait aussi parties des droits humains tels que nous les concevons.
La police veille au respect de nos droits de citoyens et s’occupe de ceux qui les violent. C’est ce qui s’appelle la prise en charge adéquate de notre liberté. Merci à ces femmes et ces hommes qui veillent sur nous.
Amaudruz Céline
Conseillère nationale
Présidente UDC Genève