Nous sommes tous tributaires d’un réseau de routes nationales sûr et fiable qui, avec le rail, joue un rôle vital pour la Suisse. Les autoroutes ne représentent que 3 % du réseau routier. Elles absorbent pourtant plus de 40 % du trafic individuel et plus de 70 % du trafic de marchandises. Il est donc nécessaire de garantir la fluidité du trafic sur les routes nationales, ce qui est toutefois de plus en plus compliqué.
Notre réseau de routes nationales ne permet plus de couvrir nos besoins actuels. Depuis 1990, le trafic sur les autoroutes a doublé. La surcharge de plus en plus fréquente des routes aboutit à des embouteillages. Rien que l’année dernière, 48 000 heures d’embouteillages ont été enregistrées en Suisse. Un nouveau record ! Et en fin de compte, qui paie l’addition ? La population et les entreprises.
Lorsqu’il y a des embouteillages sur l’autoroute, les voitures et les camions se rabattent sur le réseau secondaire, traversant villages et quartiers résidentiels. Ce trafic d’évitement encombre les rues des villages, accroît la pollution environnementale et sonore et fait chuter la sécurité routière. Les entreprises en sont également victimes : les délais de livraison ne peuvent plus être honorés et il devient de plus en plus difficile de planifier les processus.
L’objectif de l’étape d’aménagement 2023 est de fluidifier le trafic sur les routes nationales. Pour ce faire, des aménagements ciblés s’imposent. Six projets seront mis en œuvre. Des augmentations du nombre de voies sont prévues sur les trois tronçons suivants : entre Bern-Wankdorf et Schönbühl, entre Schönbühl et Kirchberg ainsi qu’entre Le Vengeron et Nyon. Sur cette liaison routière importante, des embouteillages et des colonnes de véhicules se forment régulièrement. Ce goulet d’étranglement doit être éliminé par l’aménagement de l’autoroute.
À Bâle, Schaffhouse et Saint-Gall, de nouveaux tunnels seront construits. Ces projets sont financés par le fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération et n’auront donc aucune incidence sur le budget fédéral.
L’aménagement des routes nationales profite à tout le monde : le chemin pour se rendre à l’école est plus sûr, les marchandises sont à nouveau livrées à temps et les véhicules circulent là où ils sont censés circuler, c’est-à-dire sur des routes nationales bien aménagées et sûres.
Albert Rösti, conseiller fédéral
Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication
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