Avec plus de 500’000 habitants et 11’000 hectares de surface agricole utile, Genève ne couvre que 11% de ses besoins alimentaires. L’UDC lutte contre la logique consistant à importer toujours plus d’aliments de toujours plus loin, et s’engage en faveur d’une agriculture indigène qui fournit à la population des denrées alimentaires saines et produites à proximité. Il est aberrant d’importer des fruits et légumes de l’étranger alors qu’il serait possible de les produire chez nous en respectant les conditions de production et les conditions sociales de ceux qui récoltent les produits. L’UDC apporte son soutien à toute initiative visant à augmenter le taux d’auto-approvisionnement alimentaire cantonal.
Crise mondiale, solutions locales
La crise du Covid-19, puis la crise ukrainienne ont mis en évidence l’importance d’une production alimentaire locale et nationale. Les fermetures de frontières, les mises en quarantaine et les perturbations du marché, de la chaîne d’approvisionnement et du commerce constituent des risques pour notre accès à l’alimentation.
C’est pourquoi, nos familles paysannes doivent pouvoir vivre dignement avec les services importants qu’elles rendent à la collectivité.
Le sol : une ressource précieuse à sauvegarder
Le sol et les surfaces agricoles utiles ne sont pas des ressources illimitées. Accueillir davantage d’habitants comme le préconise le plan directeur cantonal conduit à bétonner de précieuses terres agricoles et à accroître notre dépendance alimentaire. Face à la chicanerie administrative, l’UDC préconise dans la zone agricole, un aménagement raisonnable autorisant une exploitation souple et complète des bâtiments et installations agricoles.
L’UDC s’oppose à l’enfouissement de déchets non biodégradables sur nos terres agricoles. Illustration : mâchefers d’incinération d’ordures ménagères.
Agriculture productive
Une agriculture productive assure de la manière la plus efficace et la plus avantageuse possible l’entretien des paysages cultivés diversifiés et bien structurés. A Genève, l’objectif d’une agriculture productive est rendu difficile avec un taux de jachère de 30%, alors qu’un taux de 6% est considéré comme opportun.
L’approche « productive » est plus écologique que de transporter d’un continent à l’autre des denrées alimentaires qui peuvent être produites ici et avec tous nos standards de qualité. L’UDC souhaite par ailleurs favoriser l’installation de jeunes exploitants non issus de familles agricoles en leur octroyant des garanties de crédit et des incitations fiscales.
L’UDC …
Ce que cela me rapporte :