La culture exprime par la multitude de ses facettes la diversité de la société. Depuis toujours les impulsions à exercer une activité culturelle sont venues des humains eux-mêmes. La culture est donc avant tout le résultat d’une initiative privée. La culture soutenue par l’Etat court toujours le risque de sacrifier à l’air du temps et aux préférences personnelles de quelques bureaucrates culturels au lieu de créer des valeurs durables et dépassant l’actualité quotidienne.
C’est une évidence : plus la culture d’Etat s’étend, plus la culture populaire et vivante recule. La politique culturelle de l’Etat permet aux décideurs politiques de soutenir le type de culture qui leur convient politiquement le mieux, d’où un gros risque de favoritisme et de copinage. La politique culturelle agit aussi souvent selon le principe de l’arrosoir, donc sans distinction et sans utilité réelle. De toute manière, la culture est une affaire de goût. L’Etat n’y a guère sa place.
L’UDC souhaite que la bureaucratie culturelle soit élaguée. La « culture » est devenue au fil du temps un domaine élitiste réservé à une coterie formée d’artistes sans talents payés pour produire des œuvres sans public et de leurs soutiens étatiques. Les premiers veillent à assurer la promotion des seconds qui se constituent une clientèle grâce à leur générosité en matière de deniers publics. Il n’est donc pas étonnant que la culture subventionnée caresse la gauche dans le sens du poil sur l’air « on ne mord pas la main qui nous nourrit ». Le contribuable se trouve donc sponsor de fait de productions politiquement orientées qui ont pour seul avantage de ne pas avoir de public nécessitant donc le soutien des autorités.
Une culture qui a du succès est une culture qui plaît au public
On trouve fort heureusement en parallèle la culture populaire, celle qui séduit le public et rencontre le succès. Le talent apporte le plus souvent les spectateurs, permettant à l’artiste de vivre de son art et à ses fans d’en profiter. Le plus souvent, les festivals, concerts, expositions vivent grâce à l’enthousiasme et à l’engagement de clubs, d’amicales, de bénévoles qui ne comptent pas leur temps pour promouvoir leur passion. Les sponsors jouent également un rôle prépondérant dans la vie culturelle grâce au soutien financier qu’ils accordent ici et là. Ces derniers, par leurs choix, contribuent à la diversité dont nous profitons toutes et tous. Leur générosité mérite d’être reconnue. Nous disons non à cette culture couteuse destinée à cultiver un entre soi dont le public est exclu. Nous estimons au contraire que la culture doit bénéficier au plus grand nombre et donc être accessible au meilleur prix.
L’UDC …
Ce que cela me rapporte :