Alors que Genève est perçue comme un territoire de plein-emploi, son taux de chômage selon la méthodologie BIT (10,1%) est supérieur à celui du Genevois français (7%).Une sacrée gifle pour les adulateurs de la libre circul
Le nombre de demandeurs d’emploi est supérieur à celui des chômeurs inscrits dans les offices régionaux de placement. En effet, il inclut les personnes inscrites à l’hospice général qui cherchent un emploi, celles en recherche d’emploi dont celui qu’elles occupent ne les satisfait pas ou celles qui, tout simplement, en cherchent un autre.
En utilisant la méthode du Bureau international du travail (BIT), on observe que Genève possède un taux de chômage supérieur à la Suisse et à la France voisine, ce qui fait dire à certains que le canton de Genève fait baisser le taux de chômage en France voisine au détriment des nôtres, surtout dans cette période où le chômage partiel des travailleurs frontaliers est financé intégralement par la Suisse.
Des emplois, mais pour qui ?
Les créations d’emploi n’ont pas résorbé le chômage endémique du canton, qui reste parmi les plus élevés de Suisse. La principale raison de ce paradoxe, une fois de plus, réside dans les accords de libre circulation. Ces nouveaux emplois, dont les infrastructures nécessaires à leur création ont été financées par le peuple genevois, sont en premier lieu occupés par des ressortissants de l’Union européenne venant s’établir à Genève ou dans sa périphérie.
Donner les meilleurs atouts à nos jeunes
L’accès au marché du travail et devenu de plus en plus difficile pour des milliers de jeunes genevois. Cette situation est engendrée par la concurrence des travailleurs étrangers ou frontaliers sur le marché de l’emploi, renforcée par une instruction publique déconnectée du monde du travail. Le fait que le monde scolaire et celui de l’entreprise soient séparés est issu d’une idéologie de gauche qui perçoit le patronat avec défiance. Cette vision met l’intégration professionnelle des jeunes en péril. En outre, la libre circulation des personnes ne favorise pas la création de places d’apprentissage, car il est possible de débaucher les travailleurs déjà formés dans l’UE.
Solidarité entre générations
La solidarité entre générations doit donc inciter les autorités à planifier la résorption du chômage par des incitations aux activités économiques traditionnelles, capables d’utiliser la main d’œuvre disponible sur le marché local de l’emploi. À défaut, une véritable bombe sociale s’installera, les 45 ans et plus d’aujourd’hui n’ayant plus de chances de retrouver du travail dans les branches dans lesquelles ils ont été formés et se trouveront condamnés à rester sans emploi durant tout le reste de leur vie active. Il faut impérativement, par une fiscalité raisonnable, favoriser les branches de l’économie dont le développement permettra d’absorber le chômage local.
L’UDC …
Ce que cela me rapporte :