Finance

Aux 12,8 milliards de dette de l’Etat fin 2020 s’ajoutent la dette des entités faisant partie de son périmètre de consolidation (+4,1 milliards) et les obligations de prévoyance non couvertes (+6,2 milliards) soit un total de 23,1 milliards de dette consolidée.

Halte à la croissance inconsidérée des dépenses

Malgré de solides recettes fiscales qui font de Genève un canton contributeur dans la péréquation financière fédérale (303 francs versés par habitant du canton), les finances du canton sont des plus précaires à cause de dépenses démesurées. Genève vit une crise des dépenses et non pas des recettes. En 1990, la dette brute du canton atteignait 4,2 milliards de francs. Son montant, selon le Conseil d’Etat, s’élève à 12,8 milliards en 2020 (source : OCSTAT). Ces dernières années, les dépenses cantonales se sont accrues sensiblement plus vite que la croissance de la population (exemple : en 2019, les charges ont progressé de 2,5% alors que la population progressait de 1%). 

Taux de croissance très différents d’un secteur à l’autre 

Alors que Genève maîtrise les dépenses dans le secteur de la sécurité de la population, qui stagnent depuis 10 ans, elle a beaucoup de mal à contrôler la hausse des charges dans d’autres domaines. Ainsi, les charges de la politique « action sociale » sont passées de 1’130 millions  en 2010 à 2’243 millions en 2020  (+98,5%). Les charges de la politique publique « action sociale » sont supérieures à celles des politiques publiques « sécurité et population », « justice » et « mobilité » réunies.

L’administration gonfle à nos frais

L’administration cantonale a elle aussi connu une rapide expansion ces dernières années. Les charges de personnel de l’administration cantonale et des entités publiques qui exercent par délégation de l’Etat ont progressé entre 2011 et 2020 de 4,7 à 6 milliards de francs en 2020 (+27%). 

Cette importante croissance est due aux mécanismes salariaux et à la création de nouveaux postes. Entre 2011 et 2020, le nombre de postes équivalents plein temps (ETP) est passé de 33’543 à 42’350.

Afin qu’il nous reste davantage pour vivre

La prospérité et l’emploi ne peuvent être sauvegardés que si les citoyens et les entreprises ont la possibilité de disposer plus librement de leur revenu. Aujourd’hui nous travaillons près de la moitié de l’année juste pour financer les prélèvements obligatoires (impôts, primes d’assurance, redevances et taxes). Le propre office cantonal de la statistique reconnaissait dans une étude que Genève est le canton suisse qui exerce la plus forte pression sur ses contribuables . L’exploitation du potentiel fiscal est supérieure à tous les autres cantons tant sur l’impôt sur le revenu, que sur la fortune et sur les personnes morales. Seul un allègement substantiel de la charge fiscale par une réduction des impôts peut générer des investissements privés, une hausse de la consommation et de la croissance économique, donc des emplois et des places d’apprentissage. L’UDC combat tous les nouveaux impôts, taxes et redevances, et exige même une réduction de la charge fiscale.

Halte à l’enfer fiscal genevois : l’UDC s’engage pour un Etat raisonnable et économe

L’action politique doit viser d’abord les dépenses publiques. Il n’est pas acceptable de créer sans cesse de nouvelles recettes fiscales pour financer de nouvelles tâches de l’Etat. Le domaine où une intervention serait la plus urgente est sans conteste le social où les dépenses explosent. Il est absolument indispensable de prendre des mesures structurelles pour garantir nos acquis sociaux au lieu d’étendre sans cesse l’Etat social. 

« J’y vis, j’y paie »

L’UDC veut mettre fin à une particularité genevoise qui prévoit une taxation des contribuables genevois par la commune du lieu de domicile et par celle du lieu de travail, lorsque ces deux communes sont différentes. Notre initiative « J’y vis, j’y paie ! » propose l’imposition des revenus des professions, fonctions ou emplois des contribuables, s’agissant des centimes additionnels communaux, uniquement et exclusivement par leur commune de domicile. Il s’agit d’une marque de confiance envers le citoyen-contribuable. Au fond, quoi de plus normal que d’être imposé exclusivement par notre commune de domicile, c’est-à-dire là où l’on peut décider ce que l’on fait de notre argent ?


Positions

L’UDC …

  • veut maîtriser la dette la plus haute de Suisse ;
  • demande un budget cohérent avec l’évolution démographique, fondé sur les recettes ;
  • exige que l’Etat ne croisse pas plus rapidement que l’économie ;
  • plaide pour une réforme structurelle de l’Etat ;
  • veut appliquer le frein à l’endettement ;
  • se bat pour que les Genevois ne paient plus les impôts les plus élevés de Suisse ;
  • s’oppose à toutes les augmentations d’impôts ;
  • veut diminuer de moitié l’impôt sur les véhicules et le supprimer à moyen terme ;
  • soutient l’abolition de la taxe professionnelle communale ;
  • souhaite supprimer la taxe de promotion du tourisme;
  • demande l’imposition communale des personnes physiques au lieu de domicile exclusivement ;
  • exige que l’effort budgétaire de l’Etat porte sur la sécurité publique ;
  • veut réduire le taux de l’impôt sur la fortune, qui ne doit ni grever la substance de la fortune ni être appliqué sur l’outil de travail ;
  • se bat pour un Etat efficace au service de la population, et non l’inverse ;
  • veut augmenter le taux d’autofinancement des investissements ;
  • exige que toute hausse d’impôts contrainte par l’OCDE soit effectuée en neutralité fiscale ;
  • veut la création d’une caisse de prévoyance fermée pour les actuels collaborateurs de l’Etat et la création d’une nouvelle caisse pour les nouveaux collaborateurs en primauté de cotisations ;
  • demande une harmonisation de la durée de travail hebdomadaire de l’ensemble des collaborateurs de l’Etat ; 
  • veut geler la création de nouveaux postes en cas de budget déficitaire ;
  • exige que la part du canton au bénéfice de la BNS serve au désendettement ;
  • demande que toute personne bénéficiant de prestations de l’Etat s’acquitte d’un impôt équitable.

 


 

Avantages

Ce que cela me rapporte 

  • en tant que citoyen, une augmentation du pouvoir d’achat ;
  • en tant que salarié, plus d’argent dans mon portemonnaie à la fin du mois et la sécurité de mon emploi ;
  • comme chef d’entreprise, plus de moyens pour les investissements dans l’avenir ;
  • comme citoyen, une dette publique en diminution et comme jeune citoyen un avenir plus serein ;
  • comme automobiliste, une fiscalité modérée sur mon véhicule.