Genève doit enfin se montrer plus sévère à l’égard des immigrants illégaux et des étrangers sans-papiers. Il suffirait en réalité que la législation en vigueur concernant les étrangers soit rigoureusement appliquée, ce que ne font ni les autorités administratives ni le Ministère public. Après la fin « officielle » de l’opération Papyrus, le Conseil d’Etat a exprimé sa satisfaction quant à la régularisation de 3’500 étrangers séjournant illégalement dans le canton. Outre récompenser le séjour illégal sur sa durée, Papyrus a pénalisé les Genevois et les étrangers légaux, puisque les secteurs où sont actifs les sans-papiers sont déjà les secteurs les plus touchés par le chômage à Genève. Le régime actuel provoque des incitations contre-productives et pénalise les étrangers qui s’efforcent d’obtenir légalement un permis de séjour. Non seulement les «sans-papiers» séjournent illégalement à Genève et utilisent les infrastructures collectives, mais en plus ils ne paient pas d’impôts. Les personnes interpellées qui n’ont pas d’autorisation de séjour doivent être expulsées et, pour empêcher les entrées illégales, nous exigeons de Berne que les frontières du canton soient mieux surveillées.
L’effort d’intégration doit venir des immigrants
L’intégration est l’affaire des immigrants. Une personne, qui souhaite immigrer à Genève, doit au préalable être parfaitement consciente de ce que cela signifie. Elledoit apprendre le français et se familiariser avec les us et coutumes. Pour être efficace, l’effort d’intégration doit venir des immigrants. Or, la politique actuelle prône la démarche inverse : le canton finance, aux frais du contribuable, l’intégration des étrangers. Pour l’UDC, les étrangères et étrangers qui refusent de s’intégrer doivent quitter la Suisse.
La naturalisation doit être précédée d’une intégration effective
Seule une personne qui s’est intégrée avec succès, qui subvient à ses propres besoins, qui n’a pas de passé criminel et qui maîtrise bien une langue nationale doit avoir droit à la naturalisation, donc bénéficier du privilège de participer à la vie politique. L’UDC refuse l’extension du droit de vote et d’élection des étrangers, tout comme les facilités supplémentaires apportées à la naturalisation.
L’UDC …
Ce que cela me rapporte :