Tous les modes de transport sont indispensables. C’est pourquoi aucun mode de transport ne devrait être discriminé pour des raisons idéologiques. Pour garantir la mobilité, il est impératif de maintenir et de veiller au respect de l’article constitutionnel garantissant le libre choix du mode de transport. Il faut conserver nos places de parc et exiger que les places supprimées soient intégralement compensées, là où leurs suppressions sont nécessaires, par des parkings souterrains. L’UDC soutient une politique de la mobilité misant sur un réseau routier performant par un accroissement des investissements dans les infrastructures routières afin de fluidifier le trafic.
Par ailleurs l’aéroport, poumon économique de Genève, est aussi à considérer comme une composante essentielle de notre mobilité.
La mobilité est le moteur de l’économie
La mobilité passe pour être le moteur de l’économie et du commerce et contribue à la prospérité du canton. A Genève, la route est négligée par rapport aux autres modes de transports alors que la population a augmenté de 45’000 personnes entre 2010 et 2020, chargeant par la même occasion les routes du canton. Des autorités genevoises qui veulent recevoir autant d’habitants supplémentaires, doivent aussi veiller à mettre à leur disposition des infrastructures suffisantes. Cela n’a pas été le cas pour la route.
Nombre de véhicules en circulation à GenèveDes besoins en mobilité
Nombre de véhicules en circulation à Genève
Non au démantèlement des infrastructures routières
Sous prétexte « d’une pacification des centres urbains » ou avec l’excuse d’une réduction du bruit routier, l’Etat concrétise sa politique contre les véhicules motorisés individuels en réduisant notamment la vitesse au risque de voir des conducteurs emprunter des itinéraires de contournement. Avec l’essor de la mobilité électrique et des voitures de plus en plus automatisées, les routes ne risquent pas d’être moins sollicitées à l’avenir.
116 heures dans les bouchons
La croissance du trafic liée à la hausse de la population durant les dernières décennies soumet nos infrastructures à de fortes pressions. Les goulets d’étranglement se multiplient. Preuve en est l’augmentation des heures d’attente dans les bouchons.
En moyenne, les Genevois ont perdu 116 heures dans le trafic, soit pratiquement cinq jours. Genève occupe la plus haute marche du podium en Suisse (source: Watson, 09.02.2020)
Pour l’année 2020, Genève occupe la première place de la ville la plus « embouteillée » de Suisse d’après le classement mondial d’INRIX. Non seulement les arts et métiers souffrent de cette situation, mais le tourisme en pâtit également. Si rien ne change, notre économie subira de gros dommages
30 km/h l’apocalypse au ralenti
Cette situation est la conséquence, d’une part du développement économique, de la mobilité croissante et de l’immigration massive et, d’autre part, d’une politique des transports unilatérale anti-voiture menée depuis des années par le Conseil d’Etat et par la majorité de gauche et du centre au Grand Conseil. Les prétextes les plus farfelus sont mis en avant pour s’attaquer aux usagers de la route : suppression de voies de circulation à cause du COVID et généralisation du 30 km/h pour lutter contre le bruit avant même d’avoir donné une chance au phonoabsorbant. C’est oublier que même les voitures électriques et les voitures à conduite automatisée ont besoin de routes et de places de parc !
Halte à la paralysie organisée!
Les Genevoises et les Genevois paient toujours plus pour leurs déplacements en voiture, mais bénéficient de moins en moins de contre-prestations. Un Conseil d’Etat résolument anti-voiture se contente de puiser dans l’impôt sur les véhicules pour poser des panneaux 30 km/h, acheter de la peinture jaune pour peindre des pistes cyclables et supprimer massivement des places de stationnement. La folie des grandeurs « locale » du Conseil d’Etat contraste avec son incapacité à plaider auprès de la Berne fédérale pour des moyens en faveur de la suppression des goulets d’étranglement et pour aménager les tronçons les plus fréquentés. La passivité du Conseil d’Etat à Berne pénalise les Genevois.
Genève : des transports publics parmi les plus lents de Suisse
Tous les modes de transport pâtissent de la réduction de la surface circulable. Comme l’a relevé la Cour des Comptes, malgré des investissements de plusieurs dizaines de millions de francs pour moderniser la régulation lumineuse et créer des sites propres, la vitesse commerciale des Transports publics genevois (TPG) stagne à environ 14 km/h aux heures de pointe, n’ayant quasiment pas évolué depuis 1988. En ciblant la seule ville de Genève, la vitesse d’exploitation est encore plus basse. L’UDC estime par ailleurs que les taxis devraient être considérés comme une forme de transports publics et, de ce fait, pouvoir utiliser toutes les voies dévolues aux transports publics.
Halte au racket des utilisateurs de la route
Les automobilistes sont vus comme des vaches à lait par les autorités. Or, les Genevois font au quotidien le constat que circuler dans Genève est devenu quasi impossible. Rouler en véhicule individuel motorisé est un défi avec la multiplication d’aménagements et d’autres obstacles dont le seul objectif est de concrétiser la politique anti-voiture de l’Etat.
Un Etat qui s’assoit sur la liberté individuelle du choix du mode de transport, en rendant impossible l’utilisation des moyens de transport individuels motorisés, doit en supporter les conséquences et ne peut pas exiger des automobilistes de payer plein tarif pour des infrastructures qu’ils ne peuvent tout simplement plus utiliser. C’est pourquoi, la perception d’un impôt auto parmi les plus élevés de Suisse ne se justifie pas et il importe de le diminuer de moitié comme le demande notre initiative. Le but étant qu’à moyen terme cet impôt disparaisse.
L’UDC …
Ce que cela me rapporte :