La civilisation occidentale s’inspire de la tradition judéo-chrétienne. Le fait religieux accompagne l’histoire de notre pays dès sa fondation puisque nos devanciers ont choisi de placer la Suisse sous la protection de Dieu. Au fil du temps, la nécessité de séparer l’Eglise de l’Etat est apparue et figure à l’article 3 de notre constitution qui précise que le canton de Genève est laïc. L’Etat ne tient ainsi aucun compte des éventuelles convictions religieuses dans son rapport au citoyen, mettant en œuvre le principe selon lequel la loi est la même pour tous.
Cela dit, il convient de ne pas confondre laïcité et laïcisme, vision hostile au fait religieux en lui-même. Certains prétendent effacer notre passé religieux de l’espace public en réclamant la suppression du moindre symbole relatif à la religion. Ceux-là veulent en fait renier nos racines, supprimer l’héritage culturel occidental qui est le nôtre pour le remplacer par un athéisme intransigeant. Une application aveugle du principe de laïcité interdit désormais les baptêmes dans le lac. On voit pourtant assez mal en quoi cette pratique contrevient au rapport que l’Etat doit entretenir avec le citoyen. Cela est d’autant plus incompréhensible qu’une autre religion bénéficie de privilèges autrement plus choquants comme nous allons le voir.
Le laïcisme n’est de loin pas la seule menace qui pèse sur nos traditions religieuses et culturelles. L’islamisme, pour des raisons diamétralement opposées, s’attaque également aux fondements de notre civilisation marquée par le christianisme et le respect de la personne. Les fondamentalistes musulmans profitent précisément de notre bienveillance à leur égard pour contester nos valeurs et tendre à les remplacer par les leurs. Ces derniers proviennent souvent de pays où il n’existe pas d’ordre juridique démocratique. Ils apportent parfois des conceptions du droit et de l’ordre ou encore de la position de la femme dans la société qui sont incompatibles avec notre système juridique et nos règles démocratiques. On le sait à Genève où une figure de la communauté musulmane prétend que la femme non voilée n’a pas d’honneur, qu’elle est comme une pièce de monnaie qui passe de mains en mains, méritant au surplus la lapidation en cas d’adultère.
Répartition de la population résidante selon l’appartenance religieuse, de 2016 à 2020
Suivre d’un œil critique l’expansion de l’islamisme
Etrangement, les féministes ne protestent guère contre ces propos inacceptables, soucieuses sans doute d’éviter toute stigmatisation. Les accommodements raisonnables, manière politiquement correcte de désigner les entorses à notre système juridique, ne doivent en aucun cas être consentis.
Toute tolérance devient à la longue un droit acquis et sert de base pour les accommodements suivants. Dans la mesure où de nombreuses revendications sont contraires au vivre-ensemble tel que nous le concevons, nous devons suivre attentivement et d’un œil critique l’expansion de l’Islam.
A Genève, la population musulmane se montait à 18’155 personnes en 2010, progressant à 26’500 en 2020, ce qui représente une augmentation atteignant près de 50% en dix ans.
Expansion problématique des centres islamiques à Genève
La vision profondément choquante que le directeur du Centre Islamique de Genève a de la femme ne l’empêche pourtant pas d’avoir reçu toutes les autorisations nécessaires pour tripler la surface de ses locaux. Compte tenu de l’opposition de la ville, il a fallu l’intervention du canton pour permettre à ce personnage d’aller de l’avant. Nous estimons qu’il n’appartient pas au Conseil d’Etat d’intervenir pour faciliter l’activité délétère d’un homme chassé de la fonction publique précisément pour ses propos inacceptables. A l’Université, certains étudiants musulmans pratiquent la prière dans les escaliers faute de salles réservées à cet effet. Manifestement, nos autorités ont plus de facilité à interdire les baptêmes dans le lac que les prières islamiques dans un lieu censé assurer la transmission du savoir.
L’UDC …
Ce que cela me rapporte :